mardi 15 juin 2010

Lettre à la Femme que j'aime...




Mon amour que j'aime,

Je t'ai écouté me parler hier soir et tu m'as impressionné par ton aisance et par ton amour.

Je me suis rendu compte à quel point tu m'aimais.. Même si je le savais, je n'en avais jamais mesuré la profondeur et la sincérité. Je ne te remercierais jamais assez de m'avoir parlé ainsi, avec ton cœur.

Je ne veux pas te dire que tu as tord ou que tu as raison...

Je ne veux pas situer nos échanges aussi bas tellement tu les as placés haut..

Moi aussi je t'aime, je t'aime très fort au point d'avoir aussi accepter tes tares, tes défauts, ta facon d'être lors de tes sorties... même si cela me rongeait de l'intérieur, je me disais que je n'avais pas le droit, que cela t'appartenait, te faisait être toi-même, la femme que j'aime. C'est aussi ce charme et cette séduction qui m'a plut chez toi. Elle fait parti de toi, c'est comme ça. Je l'ai accepté. Séduire d'autres hommes te fait rentrer chez nous avec le sourire...

Hier soir tu m'as parlé comme jamais personne ne m'a parlé. Tes mots, tes phrases étaient teintés de douceur et de beaucoup d'amour. Cela m'a touché en plein cœur.

Je t'aime Severine, je sais au fond de moi que tu es la femme de ma vie. Tu me corresponds et tu corresponds à mon idéal féminin. Ton corps me transporte, ton sourire me chavire, tes yeux illuminent ma vie, tes mains m'aident à avancer, tes pas guident mes pas... Si pour moi, il devait exister, sur cette terre, une femme idéale, ce serait toi, dans son entier !

Malheureusement, un salaud, un enculé, un sale bâtard, un étranger est venu s'imiscer entre nous. Ce n'est pas faute d'en avoir parlé, d'avoir échangé entre nous pour s'en protéger... Mais toi comme moi, nous n'avons pas été assez vigileant et nous l'avons laissé nous approcher, encore et encore, un peu plus chaque jour... Si près qu'il a commencé à souffler sur la flamme de notre désir...au point de la faire vaciller... Il nous a, comme tant d'autres couples, enfermé dans la routine...
Le quotidien nous avait pris par la main...et désormais marche à nos côtés...

Et ceci me perturbe...me trouble, me déstabilise, m'ennuie...

Je ne veux pas te faire souffrir, mais au contraire te guérir. Je ne veux pas te détruire mais au contraire te porter. Je ne veux pas te faire pleurer mais au contraire te faire rire. Je ne veux pas te voir faner mais au contraire éclore... mais ce quotidien me fait peur... Il m'empêche d'être moi-même.

Je sais que vivre avec moi n'est pas facile... Je serais presque l'amant idéal mais loin d'être le mec idéal. L'amour que je te porte est-il assez fort pour te faire rester près de moi, sera-t-il assez fort pour dresser une muraille et nous protéger ?

Je t'aime Severine, je t'aime de tout mon cœur, comme je n'ai jamais aimé. Mes yeux s'embrument à t'ecrire cela.

Je me livre à toi comme je l'ai souvent fait mais, peut être, jamais avec autant d'intensité et de sincérité.

M'écouteras-tu comme je t'ai écouté hier soir.
M'entendras-tu comme je t'ai entendu hier soir.

Même si je ne le souhaite pas car cela serait comme recevoir un coup de poignard en plein coeur, je sais, je sais au fond de moi qu'un jour tu partiras...
Je souhaite que ce jour là soit le plus éloigné d'aujourd'hui... Je ferais tout pour te rendre heureuse, pour t'aimer, pour te chérir jusqu'à ce jour...

Je t'aime mon beau, mon tendre, mon merveilleux amour.

Benoit

2 commentaires:

M. Chapeau a dit…

Eh ben, ça a l'air sacrément compliqué (et intense !) ce qui se passe entre vous depuis quelques jours ... Je n'ai pas commenté, mais je lis quand même. En espérant que vous trouviez un peu de paix. Bises !

Cristina a dit…

Si l'homme qui partage officiellement ma vie avait été en mesure de me dire le dizième de ce qu'il y a dans ce courrier... j'aurais été comblée.